Conséquences des Spiritualités Immanentes en Afrique
Dans cet article percutant, nous analysons les conséquences des spiritualités immanentes telles que le new age, l'animisme et le panenthéisme face aux tragédies historiques africaines, notamment l'esclavage. Découvrez les implications de la conception de Dieu comme une énergie neutre.
NEW AGEKÉMETISMEANIMISME
Vérité Le Noir
8/7/20254 min read


Introduction : Une Quête de Sens face à la Souffrance
L'histoire de l'Afrique est marquée par une souffrance d'une ampleur immense : la traite négrière, l'impérialisme colonial, les génocides. Face à ces tragédies, la quête de sens devient vitale. Comment un monde juste a-t-il pu permettre de telles horreurs ? Dans cette quête, beaucoup se détournent du Dieu biblique, perçu comme "étranger", pour se tourner vers des spiritualités jugées plus "authentiques", comme l'animisme ou le panthéisme kémite, qui prônent un divin immanent, une "force de vie" présente en toutes choses.
Cette vision d'un "Dieu-Tout" est séduisante car elle semble offrir une harmonie cosmique. Mais que se passe-t-il lorsque l'on confronte cette philosophie à la dure réalité de l'histoire africaine ? Nous découvrons une vérité terrible et inévitable : une spiritualité qui voit le divin en tout est incapable de condamner le mal absolu. Pire encore, sa logique interne la force à considérer les pires atrocités comme "normales".
1. Le Principe : Un Dieu "Neutre" dans un Monde Violent
Le cœur de la spiritualité panenthéiste ou animiste sophistiquée est l'idée que le divin est une énergie vitale neutre qui anime toute la création. Ce n'est pas sa conscience ou sa volonté qui agit, mais sa force. L'homme, doté du libre arbitre, utilise cette énergie. Le cosmos, par une loi de "karma" ou de "compensation", se contente de renvoyer à chacun les conséquences de ses "vibrations".
À première vue, cela semble préserver la responsabilité humaine. Mais en réalité, cela crée un univers moralement vide.
2. La Conséquence Logique : Si Dieu est Neutre, l'Oppression est "Normale"
Appliquons cette logique aux tragédies de l'histoire. Si nous acceptons ce postulat d'un Dieu-Énergie amoral, nous sommes forcés de tirer trois conclusions glaçantes :
Premièrement, l'esclavage n'est pas "mal" en soi.
Dans un univers sans standard moral transcendant, un acte n'est pas jugé sur sa bonté ou sa méchanceté intrinsèque, mais comme une simple manifestation d'énergie. Le colonisateur qui massacre, le marchand d'esclaves qui enchaîne, ne sont pas en train de violer une loi divine sainte. Ils ne font que suivre leur nature, leur quête de pouvoir, en utilisant l'énergie vitale qui leur est donnée. Leurs actes ne sont pas plus "mauvais" que ceux d'un lion qui dévore une gazelle ; ce ne sont que des manifestations de la chaîne de pouvoir dans le grand jeu cosmique. Il n'y a pas de transgression, seulement des rapports de force.
Deuxièmement, la victime est co-responsable de sa propre souffrance.
La loi du "renvoi des vibrations" ou du karma est impitoyable. Si un peuple est asservi, si des millions de personnes sont déportées, ce système nous oblige à croire que c'est parce qu'ils ont "attiré" ce malheur par leurs propres "vibrations basses" (peur, faiblesse, ou une faute commise dans une vie antérieure). La victime devient responsable de sa propre oppression. Cette doctrine, qui a été utilisée pendant des siècles pour justifier le système des castes en Inde, blâme les opprimés et absout les oppresseurs, qui ne sont que les agents impersonnels d'une justice cosmique aveugle.
Troisièmement, il n'y a pas de justice divine à espérer.
Le "Dieu-Énergie" est neutre. Il ne prend pas parti. Il n'y a donc aucune espérance de jugement pour le bourreau, ni de restauration pour la victime. L'histoire n'est qu'une suite de cycles de pouvoir, sans but moral et sans justice finale. C'est une vision du monde qui offre aux opprimés non pas l'espérance, mais la résignation.
3. La Révolution Morale de la Foi Biblique
C'est précisément face à cette impasse que la Révélation biblique se dresse comme une alternative radicale et profondément libératrice pour l'Afrique.
Elle affirme le contraire sur chaque point :
L'oppression n'est PAS normale ; c'est une abomination. Pour le Dieu de la Bible, qui est Saint, l'injustice n'est pas une simple "basse vibration", c'est une offense à son caractère même.
La victime n'est PAS responsable ; elle est l'objet de la compassion de Dieu. La Bible est remplie d'appels de Dieu en faveur de la veuve, de l'orphelin, de l'étranger et de l'opprimé.
L'injustice ne restera PAS impunie. Le Dieu de la Bible est un Juge qui promet qu'un jour, "il jugera le monde avec justice" (Psaume 96:13) et que "les méchants ne subsisteront pas dans l'assemblée des justes" (Psaume 1:5).
Conclusion : Le Danger d'une Spiritualité qui Absout le Mal
La spiritualité que l'on nous propose parfois comme une alternative "africaine" et "libératrice" est, à l'analyse, une vision du monde qui désarme moralement l'Afrique. Elle nous enlève le droit le plus fondamental : celui de nous indigner face au mal et de crier à l'injustice. Elle nous demande de voir les pires crimes de notre histoire comme des événements "normaux" dans le grand jeu cosmique.
C'est, en fin de compte, une spiritualité qui donne raison au plus fort et qui justifie l'ordre établi, aussi cruel soit-il. La foi en un Dieu personnel, saint et juste n'est donc pas une importation étrangère. C'est la seule fondation qui nous donne le droit de nous lever et de dire, face à l'oppression : "Ceci est MAL", et d'espérer en un Juge qui nous donnera raison.


Introduction : Une Quête de Sens face à la Souffrance
L'histoire de l'Afrique est marquée par une souffrance d'une ampleur immense : la traite négrière, l'impérialisme colonial, les génocides. Face à ces tragédies, la quête de sens devient vitale. Comment un monde juste a-t-il pu permettre de telles horreurs ? Dans cette quête, beaucoup se détournent du Dieu biblique, perçu comme "étranger", pour se tourner vers des spiritualités jugées plus "authentiques", comme l'animisme ou le panthéisme kémite, qui prônent un divin immanent, une "force de vie" présente en toutes choses.
Cette vision d'un "Dieu-Tout" est séduisante car elle semble offrir une harmonie cosmique. Mais que se passe-t-il lorsque l'on confronte cette philosophie à la dure réalité de l'histoire africaine ? Nous découvrons une vérité terrible et inévitable : une spiritualité qui voit le divin en tout est incapable de condamner le mal absolu. Pire encore, sa logique interne la force à considérer les pires atrocités comme "normales".
1. Le Principe : Un Dieu "Neutre" dans un Monde Violent
Le cœur de la spiritualité panenthéiste ou animiste sophistiquée est l'idée que le divin est une énergie vitale neutre qui anime toute la création. Ce n'est pas sa conscience ou sa volonté qui agit, mais sa force. L'homme, doté du libre arbitre, utilise cette énergie. Le cosmos, par une loi de "karma" ou de "compensation", se contente de renvoyer à chacun les conséquences de ses "vibrations".
À première vue, cela semble préserver la responsabilité humaine. Mais en réalité, cela crée un univers moralement vide.
2. La Conséquence Logique : Si Dieu est Neutre, l'Oppression est "Normale"
Appliquons cette logique aux tragédies de l'histoire. Si nous acceptons ce postulat d'un Dieu-Énergie amoral, nous sommes forcés de tirer trois conclusions glaçantes :
Premièrement, l'esclavage n'est pas "mal" en soi.
Dans un univers sans standard moral transcendant, un acte n'est pas jugé sur sa bonté ou sa méchanceté intrinsèque, mais comme une simple manifestation d'énergie. Le colonisateur qui massacre, le marchand d'esclaves qui enchaîne, ne sont pas en train de violer une loi divine sainte. Ils ne font que suivre leur nature, leur quête de pouvoir, en utilisant l'énergie vitale qui leur est donnée. Leurs actes ne sont pas plus "mauvais" que ceux d'un lion qui dévore une gazelle ; ce ne sont que des manifestations de la chaîne de pouvoir dans le grand jeu cosmique. Il n'y a pas de transgression, seulement des rapports de force.
Deuxièmement, la victime est co-responsable de sa propre souffrance.
La loi du "renvoi des vibrations" ou du karma est impitoyable. Si un peuple est asservi, si des millions de personnes sont déportées, ce système nous oblige à croire que c'est parce qu'ils ont "attiré" ce malheur par leurs propres "vibrations basses" (peur, faiblesse, ou une faute commise dans une vie antérieure). La victime devient responsable de sa propre oppression. Cette doctrine, qui a été utilisée pendant des siècles pour justifier le système des castes en Inde, blâme les opprimés et absout les oppresseurs, qui ne sont que les agents impersonnels d'une justice cosmique aveugle.
Troisièmement, il n'y a pas de justice divine à espérer.
Le "Dieu-Énergie" est neutre. Il ne prend pas parti. Il n'y a donc aucune espérance de jugement pour le bourreau, ni de restauration pour la victime. L'histoire n'est qu'une suite de cycles de pouvoir, sans but moral et sans justice finale. C'est une vision du monde qui offre aux opprimés non pas l'espérance, mais la résignation.
3. La Révolution Morale de la Foi Biblique
C'est précisément face à cette impasse que la Révélation biblique se dresse comme une alternative radicale et profondément libératrice pour l'Afrique.
Elle affirme le contraire sur chaque point :
L'oppression n'est PAS normale ; c'est une abomination. Pour le Dieu de la Bible, qui est Saint, l'injustice n'est pas une simple "basse vibration", c'est une offense à son caractère même.
La victime n'est PAS responsable ; elle est l'objet de la compassion de Dieu. La Bible est remplie d'appels de Dieu en faveur de la veuve, de l'orphelin, de l'étranger et de l'opprimé.
L'injustice ne restera PAS impunie. Le Dieu de la Bible est un Juge qui promet qu'un jour, "il jugera le monde avec justice" (Psaume 96:13) et que "les méchants ne subsisteront pas dans l'assemblée des justes" (Psaume 1:5).
Conclusion : Le Danger d'une Spiritualité qui Absout le Mal
La spiritualité que l'on nous propose parfois comme une alternative "africaine" et "libératrice" est, à l'analyse, une vision du monde qui désarme moralement l'Afrique. Elle nous enlève le droit le plus fondamental : celui de nous indigner face au mal et de crier à l'injustice. Elle nous demande de voir les pires crimes de notre histoire comme des événements "normaux" dans le grand jeu cosmique.
C'est, en fin de compte, une spiritualité qui donne raison au plus fort et qui justifie l'ordre établi, aussi cruel soit-il. La foi en un Dieu personnel, saint et juste n'est donc pas une importation étrangère. C'est la seule fondation qui nous donne le droit de nous lever et de dire, face à l'oppression : "Ceci est MAL", et d'espérer en un Juge qui nous donnera raison.
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