La Grande Dissolution : Chronique d'une Humanité qui a Divorcé d'avec le Réel
Une chronique de l'histoire des idées, des Lumières au Transhumanisme. Découvrez comment le rejet de la vérité objective a conduit à la dissolution du genre, et comment cette "morale clanique globale" prépare une nouvelle forme de servitude.
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Vérité Le Noir
10/1/20254 min read


Notre monde est devenu fou. Les mots n'ont plus de sens. Ce qui était vrai hier est une hérésie aujourd'hui. L'homme et la femme, les réalités les plus fondamentales de notre existence, sont devenus des concepts flous, des sentiments subjectifs. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Ce chaos n'est pas un accident. C'est l'aboutissement logique et prévisible d'une longue tragédie, une histoire en quatre actes sur la manière dont l'humanité a progressivement divorcé d'avec le réel. C'est le grand récit de notre désintégration.
Fondation : L'Ordre Ancien – Un Monde Intégré
Pendant des millénaires, la plupart des civilisations ont vécu avec une certitude fondamentale : la réalité est intégrée. L'univers a été créé par un principe divin (le Logos, Dieu) qui y a inscrit un ordre, un sens et un but. Notre identité n'était pas quelque chose que nous inventions, mais que nous découvrions – dans notre nature créée, notre famille, notre communauté et notre place devant le Créateur. La réalité objective dictait notre identité.


Acte 1 : Le Divorce d'avec Dieu (Les Lumières, ~18e siècle)
Le premier divorce a été intellectuel. Guidés par des philosophes comme Descartes et Kant, nous avons déclaré notre indépendance. La source de la vérité n'était plus la Révélation divine, mais la Raison humaine. L'homme, pensait-on, pouvait comprendre et maîtriser l'univers par lui-même. Dieu, s'il existait, était un "Grand Horloger" lointain, pas le Roi de l'univers.
Nous avions chassé Dieu du trône, mais nous avions gardé l'idée que la Raison pouvait nous donner accès à une vérité et une morale universelles.


Acte 2 : Le Divorce d'avec la Réalité Objective (Le Postmodernisme, ~Fin du 20e siècle)
Le deuxième divorce a été total. Des penseurs comme Foucault et Derrida ont analysé le projet de la Raison et l'ont déclaré en faillite. La "Raison universelle", ont-ils affirmé, n'était qu'un masque pour le pouvoir de l'homme blanc.
Leur conclusion ? Il n'y a pas de Vérité objective, seulement des "récits". La science, l'histoire, la religion... tout est une construction de langage utilisée pour dominer.
C'est ici que nous voyons la réémergence, à l'échelle mondiale, de la morale clanique.
La morale clanique de nos ancêtres disait : "Il n'y a pas de vérité universelle, seulement la vérité de notre tribu." Le postmodernisme dit la même chose, mais le "clan" n'est plus la tribu, c'est le groupe identitaire (basé sur la race, le genre, l'orientation sexuelle). La dynamique est identique : la vérité est relative, subjective, et le seul arbitre est le pouvoir. "Ma vérité" contre "votre vérité".


Acte 3 : Le Divorce d'avec le Corps (La Théorie du Genre, ~21e siècle)
C'est l'application finale et la plus intime de cette dissolution. Si toute réalité extérieure est une "construction", alors la réalité la plus objective et la plus proche de nous – notre propre corps biologique – doit aussi être une construction.
Le dogme devient : le "sexe" biologique est une catégorie oppressive. Ce qui est réel, c'est le "genre", une identité intérieure ressentie. Mon sentiment est plus réel que mes chromosomes. Le "moi" est devenu un esprit désincarné, une pure volonté qui a le droit de sculpter son corps comme un matériau brut.
Nous avons divorcé de notre propre nature.


Acte 4 : Le Divorce d'avec l'Humanité (Le Transhumanisme - L'Avenir Proche)
C'est la conclusion logique et technologique de toute cette trajectoire. Si mon corps n'est qu'un matériau modifiable et inférieur à ma volonté, pourquoi ne pas l'améliorer ou le remplacer par la technologie ?
C'est la promesse finale du transhumanisme : se libérer de la dernière tyrannie, notre propre nature humaine, en fusionnant l'homme avec la machine, en réécrivant notre ADN, en téléchargeant notre conscience. C'est l'aboutissement de la promesse du serpent : "Vous serez comme des dieux." L'homme ne désobéit plus à Dieu ; il prend sa place, devenant son propre créateur.


Conclusion : Le Cycle de la Servitude
La trajectoire est claire. Le divorce d'avec le Dieu transcendant nous a menés au culte du Moi souverain. Et le culte du Moi souverain nous conduit à la dissolution de notre propre humanité.
La morale clanique de nos ancêtres, en niant la dignité universelle de "l'autre", a ouvert la porte à la servitude physique du Maafa. La morale clanique globale du postmodernisme, en niant la réalité objective, est en train d'ouvrir la porte à une servitude bien plus profonde : la servitude technologique du transhumanisme.
L'histoire se répète, mais les enjeux sont plus élevés.
Face à cette "Grande Dissolution", la Révélation biblique se dresse comme un phare. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas nos propres créateurs. Notre identité n'est pas un fardeau à inventer, mais un don à recevoir d'un Dieu qui nous a créés homme et femme, à son image. Et notre liberté ne se trouve pas dans le rejet de la réalité, mais dans l'accueil joyeux de l'ordre d'un Créateur qui nous aime.
Le choix n'est pas entre la tradition et la modernité. Le choix est entre la dissolution et la rédemption.
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